Concours national de la Résistance et de la Déportation (C.N.R.D.)

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Concours national de la Résistance et de la Déportation 2017-2018

Éducation France

Concours national de la Résistance et de la Déportation 2016-2017

Éducation France

Qu'est-ce que le Concours National de la Résistance et de la Déportation ?

1. Quelle est l'origine du Concours national de la Résistance et de la Déportation (C.N.R.D.) ? 

Ce concours a été institué officiellement en avril 1961 par Lucien Paye, alors ministre de l'éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens résistants et déportés, en en particulier de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance (CNCVR) – initiatives lancées dans un certain nombre de départements à partir de 1955.

Pour en savoir plus : Cinquantenaire du Concours national de la Résistance et de la Déportation, hors-série de la Fondation de la Résistance, 2011.

2. Quel est l'objectif du C.N.R.D. ? 

Le concours national de la Résistance et de la Déportation est un concours scolaire qui s'appuie sur l'enseignement de l'histoire (et notamment de l'histoire des mémoires) de la Résistance et de la Déportation. Pouvant être abordé de manière interdisciplinaire, il a pour objectif de perpétuer chez les jeunes générations la mémoire et l'histoire de la Résistance et de la Déportation, afin de leur permettre de s'en inspirer dans leur vie d'aujourd'hui en s'appuyant sur la formation et les leçons historiques et civiques que leur apporte l'École. Il s'inscrit ainsi dans l'éducation à la citoyenneté.

Le CNRD repose ainsi sur trois démarches convergentes qui lui confèrent une dimension particulière :

3. Qui organise le concours ?

Le CNRD fait l'objet d'un pilotage conjoint de l'inspection générale de l'éducation nationale (IGEN) et de la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO), qui met en œuvre l'organisation générale du concours et en assure le suivi, en lien avec les recteurs d'académie et avec le concours des corps d'inspection territoriaux concernés, tout particulièrement les référents académiques « mémoire et citoyenneté ». 

4. Quels textes officiels définissent le C.N.R.D. ?

À l'occasion de la commémoration du 70e anniversaire de la victoire sur la barbarie nazie, le 8 mai 2015, le Président de la République avait demandé aux recteurs « de mobiliser toute leur énergie pour que le concours soit véritablement présent dans tous les départements de France et dans tous les établissements de France, autant dans les lycées professionnels que dans les lycées généraux, dans tous les collèges y compris dans les collèges ruraux ou dans les quartiers ».

Pour répondre à cette demande et à la suite d'une mission d'expertise de plusieurs mois, le concours a fait l'objet d'une importante rénovation :

Les nouvelles modalités du CNRD ont été fixées par l'arrêté ministériel du 23 juin 2016 (NOR. MENE1616425A), paru au JORF n° 149, texte n° 9, du 28 juin 2016, puis au BOEN n° 26 du 30 juin 2016. Elles sont résumées ci-dessous.

Seul le règlement officiel du CNRD 2018-2019, paru sur le site Éduscol de la DGESCO, fait foi pour le concours 2019. Ce règlement intègre, comme chaque année, quelques petites évolutions, notamment :

5. Qui peut participer au concours ?

Le concours est ouvert :

Le recteur d’académie, ou le vice-recteur dans les collectivités des outre-mer, peut proposer la participation d’établissements d’enseignement scolaire non répertoriés aux articles 1° à 3°. Ces propositions sont soumises à la validation du directeur général de l’enseignement scolaire.

6. Quelles sont les catégories de participation ? 

Il existe quatre catégories en fonction des niveaux scolaires et des types de travaux :

Les élèves ne peuvent concourir que dans les catégories de participation correspondant à leur niveau d'études. En cas de doute, le critère pédagogique prime sur le type d’établissement concerné. Ainsi des élèves scolarisés, au sein d'un lycée professionnel, dans une classe de 3e préparatoire à l'enseignement professionnel, concourent en 3e et 4e catégories, comme les élèves de 3e de collège, tandis que les candidats scolarisés dans les centres de formation d'apprentis concourent dans les 1re et 2e catégories.

La participation au CNRD vaut cession, à titre gratuit, au profit de l'État, de tous les droits de propriété des candidats ou de leurs ayants droit sur les documents et œuvres réalisés dans ce cadre (pour la partie concernant leur production propre).

Conditions de réalisation des devoirs individuels (1re et 3e catégories) :

Conditions de réalisation des travaux collectifs (2e et 4e catégories) :

Le Collège de correcteurs du jury national ne retiendra que des productions réalisées par deux élèves au minimum. Un même travail collectif ne peut pas être réalisé à la fois par des élèves habilités à candidater dans la deuxième catégorie et par des élèves habilités à candidater dans la quatrième catégorie.

Contraintes formelles, à respecter avec la plus grande vigilance – les travaux ne respectant pas ces règles seront écartés par les jurys :

Respect de la propriété intellectuelle et du droit à l'image : il est rappelé que les légendes et les sources de tous les documents (textes, photos, réalisations artistiques, cartes, extraits sonores ou vidéos, etc.) figurant dans les productions des élèves doivent être explicitement mentionnées. Par ailleurs, les candidats doivent obtenir une autorisation écrite de chaque personne interviewée ; un modèle d'autorisation est téléchargeable sur le site Éduscol. Les candidats s’assurent que les documents intégrés à leurs publications peuvent être légalement utilisés dans le cadre scolaire.

Évaluation des travaux par les jurys : chaque jury sera attentif, lors de l'évaluation d'un travail collectif, à la qualité de la réalisation et de la présentation, à l'originalité du projet ainsi qu'à la pertinence de la démarche historique et de la réflexion civique.

Plusieurs « fiches méthodes » relatives à la réalisation des travaux collectifs sont disponibles sur éduscol, il est vivement conseillé de s’y reporter. Ces fiches abordent les sujets suivants :

7. Comment s'inscrire au concours ?

Les élèves sont inscrits par leur chef d'établissement :

8. Quels sont les deux échelons et phases successives du C.N.R.D. ? 

Le concours est d'abord académique

Envoi des travaux par les établissements

Le recteur de chaque académie est chargé de l'organisation de cette phase et est responsable du CNRD au sein de son académie – en particulier de :

Le recteur détermine l'organisation qu'il juge être la plus efficace pour le bon déroulement du concours. Dans ce cadre, il peut déléguer tout ou partie des opérations du concours aux directeurs académiques des services de l'éducation nationale (DASEN).

À Mayotte, à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, le vice-recteur est responsable des opérations. À Saint-Pierre-et-Miquelon, le directeur du service de l'éducation assume ce rôle.

La 2e phase du CNRD est nationale

Le ministre chargé de l'éducation nationale s'appuie sur deux instances, composant le jury national du concours : le comité stratégique et le collège de correcteurs.

Les prix nationaux sont remis par le ministre chargé de l’éducation nationale et le ministre chargé de la défense et des anciens combattants, ou leurs représentants, au cours d’une cérémonie officielle à Paris. Les modalités d’organisation sont précisées aux chefs des établissements concernés, dans les semaines suivant la publication du palmarès, par la direction générale de l’enseignement scolaire.

Seuls les lauréats ayant été récompensés par un prix national peuvent être invités à la cérémonie nationale de remise des prix - les titulaires d’une mention ne sont pas concernés.

Tous les lauréats ayant reçu un prix national au titre de la première ou de la troisième catégorie de participation (devoirs individuels) sont conviés à participer à cette cérémonie. Chaque lauréat sera accompagné d’un membre de l’équipe éducative de l’établissement au sein duquel ils ont préparé le concours.

Les groupes primés au titre de la deuxième ou de la quatrième catégorie de participation (travaux collectifs) sont représentés à la cérémonie par quatre élèves au maximum, désignés par leurs camarades. Pour les groupes de plus de quatre élèves dont les travaux ont été sélectionnés par les jurys académiques et transmis au ministère (tout particulièrement ceux composés d’élèves de classe de troisième ou de terminale), il est vivement conseillé aux équipes éducatives d’évoquer avec les élèves la question du choix de leurs représentants, avant la fin de l’année scolaire 2018-2019, dans la perspective d’une possible distinction nationale.

La valorisation des travaux primés

Rappel : la participation à ce concours vaut cession, à titre gratuit, au profit de l’Etat, de tous les droits de propriété des candidats ou de leurs ayants droit sur les documents et œuvres réalisés dans ce cadre (pour la partie concernant leur production propre).

Le ministère chargé de l’éducation nationale prend en charge la valorisation des travaux des lauréats ayant reçu un prix national. Tous les autres travaux sont retournés aux rectorats dans le courant du premier trimestre de l’année scolaire 2018-2019.

Les recteurs d’académie se chargeront, en liaison avec les associations locales, de la mise en valeur de ces travaux auprès des archives, des musées, des bibliothèques, des mairies, des établissements scolaires, etc. Les services chargés de la valorisation des travaux des candidats doivent veiller à respecter la législation sur les droits d'auteur en ne diffusant pas de séquences extraites d’œuvres audiovisuelles dont les droits n'ont pas été libérés.

9. Quels sont les partenaires du C.N.R.D. ?

Le concours, piloté par la direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) en lien étroit avec l'inspection générale de l'éducation nationale, est mis en œuvre avec la participation :

Plus d'informations sur le site du concours : https://www.reseau-canope.fr/cnrd/